FAQ

FAQ

La terre que vous utilisez viendra-t-elle seulement de remblais de chantier ?

Oui, des terres d’excavations de chantier (des déblais mais pas de remblais, dans le sens où les terres n’avaient jamais été déplacées auparavant).

Peut-on visiter vos locaux actuels ?

À partir du mois de mai, des visites seront organisées.

Avez-vous des précisions à nous donner sur la date de publication du guide de bonnes pratiques briques ? Comment s’insère le travail de Cycle terre dans ce guide, avec les BTC (ATEX) ?

Le guide des bonnes pratiques brique est sorti le 15 octobre 2020. Il est disponible en ligne sur le site de l’ASTERRE. Les ATex Cycle Terre ainsi que tous les essais réalisés s’inscrivent dans une démarche de mutualisation des efforts de développement de la filière terre crue en France.

La terre que vous allez utiliser la première année, provient-elle d’un gisement spécifique ou d’un premier recyclage de terres excavées pour une construction nouvelle ?

Elle provient bien d’un premier recyclage de terres excavées pour un projet d’aménagement.

Où en est la recherche et la réglementation pour des systèmes porteurs ?

Les règles professionnelles des diverses techniques sont en cours d’élaboration (PN Terre). Il existe des ATEx de type B qui ont été validées avec des murs  porteurs en terre. L’ATEx de type A obtenue par CRATerre à Mayotte vise aussi une technique BTC porteuse.

Qu’en est-il de l’assurabilité de ces constructions ?

C’est le but des dépôts des ATex sur les systèmes constructifs Cycle Terre. Si l’utilisation des matériaux Cycle Terre rentre dans le cadre d’un des ATex, l’ouvrage est assuré dans la mesure ou l’entreprise dispose d’une décennale. L’assurabilité hors ATEx n’est pas exclue mais il faut que le bureau de contrôle s’engage.

Un plafond en terre est il possible ?

Oui. En BTC, éventuellement possible en voûte et hors ATEx Cycle Terre. Les panneaux extrudés ou enduit sur support canisse ou autre support sont aussi une option pour les plafonds. Pour le torchis, il existe la technique de la quenouille qui consiste à poser le mélange terre-paille autour d’une claie qui fait la portée entre les solives.

Quel type d’isolant doit on privilégier avec la terre crue ?

Il faut privilégier les isolants respirants (Fibres de bois, ouate de cellulose etc…) qui peuvent laisser s’évacuer d’humidité résiduelle dû à un point de rosé mal géré ou a un apport accidentelle d’humidité. Les isolants en Polystyrène expansée ou extrudée sont à éviter.

Prévoyez-vous de produire des murs préfa en pisé ? ou bien « vendre » de la terre opérationnelle pour réaliser des murs pisés en place ?

Nous proposerons à priori des big-bags de liants argileux qui permettront aux artisans de faire leurs mélanges pour pisé ou torchis par exemple.

Sans stabilisation quelles performances mécaniques à la compression visez-vous sur les BTC ?

Pour l’instant les premiers tests de compression des BTC sans stabilisation donnent des valeurs autour de 5 MPa

Quel type de mastic est compatible avec la terre crue ?

Pour nos essais nous avons utilisé des mastics conventionnels de maçonnerie.

Peut on construire avec de la terre dans tous les climats qu’on retrouve en France ?

Il y a des architectures de terre quasiment dans toutes les régions… sauf peut être en montagne car pas de ressources adaptées… donc plutôt oui… il faut éviter les périodes de gel pour des mises en œuvre en extérieur.

 

 

 

 

 

 

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